Pour son quatrième album, Serre l’Écoute reste fidèle à ses habitudes en choisissant d’explorer les différentes facettes d’un thème largement représenté dans la tradition chantée. Après avoir vogué sur les sept mers (Chansons des bords du Saint-Laurent, 2002), médité sur les hasards de la destinée (Fortunes et perditions, 2006) et célébré les joies et les malheurs de la boisson (Buveurs philosophes, 2009), nous proposons un petit tour d’horizon autour de la plus universelle des préoccupations humaines : l’Amour.
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about
L’essentiel de cette chanson de veuf joyeux nous vient d’Alphonse Morneau, de Baie-des-Rochers dans Charlevoix. Elle a été recueillie en 1955 par Luc Lacourcière (AFEUL, enrg. no 2614). Les couplets 4 et 6 ont été empruntés à une autre version recueillie en 1958 auprès de Gédéon Savarie, de Hagar en Ontario (AFEUL, coll. Germain Lemieux, enrg. no 1017).
CL : II.D-26 Allons gai compère Lutin
PC : [non retenue]
A man feels happy and free after his wife’s death. He holds a party with fine food and wine to celebrate the burial.
lyrics
— Bonjour donc, compère Magneux,
Oh ! tu m’as l’aire tout joyeux.
Tu me dis par ton visage
Qu’tu commences un nouveau ménage,
Dis-moi, dis-moi,
Quelle est la cause de ta joie ?
— Si j’te disais, Compère Martin,
Que ma femme est morte à matin !
— Tu devrais porter le deuil-le
D’y voir ta femme au cercueil-le,
Pleur’ don’, pleur’ don’,
Ta petite Jeanneton.
Compère Martin, si je pleurais,
Oh ! ça s’rait des larmes de joie :
Toujours le diable au tapage,
Toujours le diable au ménage !
De bon gré, sans pleurer,
On va la faire enterrer.
C’qui va m’coûter, sincèrement,
Ça va être son enterrement.
J’lui f’rai faire une muraille
Et enterrer, ferri, ferraille.
Et on criera t-en chantant :
« Ta femme est au monument ! »
Le jour de son enterrement,
J’inviterai tous mes parents.
J’inviterai Ventri, Ventrouille,
Et on mangera de ma citrouille ;
Du bon pain, du bon vin,
On fera t-un grand festin !
Oh ! les punaises ont entrepris
De toutes nous faire périr.
Sont arrivées près d’huit cent mille,
C’est pour affliger les filles !
Leurs fusils sont en mains,
Armées comme des assassins.
Si je savais parler latin,
Oh ! j’écrirais t-aux maringouins.
Ils viendraient avec leur lancette,
Mais au son de la clochette.
Lanci, lançons,
Camarades, buvons don’ !
LIETTE REMON, originaire de Petit-Pabos sur le côté sud de la péninsule gaspésienne et fille de violoneux, oscille avec
bonheur entre tradition, renaissance, moyen-âge et musique expérimentale. Elle est récipiendaire en 2010 du prix Innovation/Tradition qui vise particulièrement à souligner l’innovation et l’originalité dans la présentation publique d’une pratique culturelle....more
Former member of Fela Kuti’s Egypt 80 unveils a rich, swinging new record that pulls from jazz and soul in its high-wattage songs. Bandcamp New & Notable Apr 24, 2024