Pour son quatrième album, Serre l’Écoute reste fidèle à ses habitudes en choisissant d’explorer les différentes facettes d’un thème largement représenté dans la tradition chantée. Après avoir vogué sur les sept mers (Chansons des bords du Saint-Laurent, 2002), médité sur les hasards de la destinée (Fortunes et perditions, 2006) et célébré les joies et les malheurs de la boisson (Buveurs philosophes, 2009), nous proposons un petit tour d’horizon autour de la plus universelle des préoccupations humaines : l’Amour.
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Une autre chanson recueillie auprès d’Alvina Brideau, mais dans un tout autre état d’esprit que la précédente. Chanson nostalgique qui décrit les états d’âmes des forestiers et draveurs qui, au temps des chantiers d’hiver et de la drave printanière (la « drive »), passaient de longs mois à s’ennuyer de leur famille et de leurs amours. AFEUL, coll. RBVL, enrg. no 2731, août 1977. Nous avons panaché la version d’Alvina avec le texte de synthèse publiée par Madeleine Béland dans Chansons de voyageurs, coureurs de bois et forestiers, PUL, 1982, p. 352.
CL : II.L-75 Nostalgie du draveur
PC :[non retenue]
Far from home, a lumberman feels sad while thinking about his parents and friends.
lyrics
C’est dans l’état là où je suis,
Sur le point d’un voyage.
Il faut que je quitte mon pays,
Dans l’ennui je m’engage,
Bien éloigné de mes parents,
Dans un pays sauvage.
Et quand on est dans les chantiers,
Dans ces bois les plus sombres,
Lorsqu’on regarde de tous côtés,
C’sont toujours les mêmes ombres.
Oh ! que c’est dur de voyager,
Surtout quand c’qu’on est jeune.
C’est le printemps, c’est en montant
Sur ces drives ennuyeuses.
Tous les nuages passont, nombreux,
Et souvent quand c’qu’on les regarde,
On les regarde assez souvent
Qu’ils deviennent ennuyeuses.
Mais quand je lis et je relis
Les idées de ma tête :
Tous les plaisirs s’éloignent de moi,
Quels plaisirs faut-il avoir-e ?
Être éloigné de nos amis
Et de mon père et ma mère.
Les gens de la campagne f’raient mieux
De rester sur leur terre ;
Ils feriont mieux de rester chez-eux
Et puis cultiver la terre ;
Et en tout cas de maladie,
Le prêtre les accompagne.
LIETTE REMON, originaire de Petit-Pabos sur le côté sud de la péninsule gaspésienne et fille de violoneux, oscille avec
bonheur entre tradition, renaissance, moyen-âge et musique expérimentale. Elle est récipiendaire en 2010 du prix Innovation/Tradition qui vise particulièrement à souligner l’innovation et l’originalité dans la présentation publique d’une pratique culturelle....more
Former member of Fela Kuti’s Egypt 80 unveils a rich, swinging new record that pulls from jazz and soul in its high-wattage songs. Bandcamp New & Notable Apr 24, 2024