1. |
le cha-cha du chas
03:56
|
|||
Coudre à la main
Paraît sûrement bien simple
On enfile l’aiguille
Et on coud le tissu
Mais pour faire chaque point
Faire chaque petite empreinte
Il faut évidemment
En savoir un peu plus
Ce qui importe le plus
N’est pas la qualité
Nature ou coloris
Du fil à enfiler
Ce qu’on remarquera
C’est ce qu’on fait au chas
Cha-cha-cha
Chas poussé par le dé le dé le dé à coudre
Chas botté par le dé, dé à coudre
J’ai la piqûre pour cette armure
Qui chasse la douleur faite au doigt
Cha-cha-cha
C’est un petit objet
Très souvent cylindrique
Dans lequel on insère
Le bout de notre doigt
Qu’il soit en cuir, en verre
Porcelaine ou plastique
Peint, gravé, ciselé
Dans un morceau de bois
On glisse le majeur
Dans cette petite maison
Bien au chaud, à l’abri
On entonne chanson
Et d’une douce voix
Chant’ la chanson du chas
Cha-cha-cha
Il y a très longtemps
Pour broder sur les toiles
Les femmes du Moyen-Âge
Prenaient un coquillage
Le glissaient précieusement
Au doigt comme une bague
Et le jour tout du long
Travaillaient leur ouvrage
Iseult a bien brodé
Héloïse sans doute
Gentes dames éplorées
Que plus rien ne redoutent
Elles font de jolis draps
Pour l’amant qui viendra
Cha-cha-cha
Originellement
Les dés servaient à coudre
Mais l’usage voulu
Qu’on en fisse un peu plus
Sans avoir inventé
Bouton à quatre trous
On peut en faire mesure
Pour prendre un petit coup
Juste un doigt de ceci
Un dé à coudre de ça
Trinquons avec amis
Rinçons-nous le détroit
Un dé à ton voisin
Il t’ouvrira les bras
Cha-cha-cha
|
||||
2. |
Lin tirelin
02:07
|
|||
La vente du tissu
Fallait faire une croix d’sus
Dans les nouvelles terres
Du roy d’France
Drapiers et marchands
En gardaient jalousement
Le monopole
De la vieille France
Certains tisserands
De Beaupré, d’l’île d’Orléans
Firent en secret
Pour leur usage
Sur leurs métiers
Des toiles à tisser
Avec du lin
Tires le lin
Rouies le lin
Roules le lin
Teilles le lin
Le bon lin canadien
Tirelire lirelin
Et mea culpa
Avec du lin
Et aussi du chanvre
Mais tout changea
En l’an mil-sept-cent-trois
Quand des pirates
Surprirent La Seine
Qui naviguait
Sans se méfier des anglais
Le cap sur la
Nouvelle de France
Ils firent la capture
Du vaisseau français
Trop bien rempli
De draperies
Et les habitants
De l’île d’Orléans
N’eurent pas le lin
Tires le lin…
N’eurent pas le lin
Non plus le chanvre
Depuis ce temps
On permis aux canadiens
De faire de bien belles semences
L’intendant Raudot
Pour le bien d’la colonie
Distribua des graines de France
Et ces braves gens
Filèrent un bon coton
Tissèrent aussi
Avec la laine de leurs moutons
Et c’est depuis
En Canada
On tisse le lin
Tires le lin…
Dans ce Canada
On tisse le lin
Aussi bien le chanvre
|
||||
3. |
Belle Doete
02:48
|
|||
Belle Doëte à sa fenêtre se tient
Lit en un livre mais son cœur est au loin
De de son ami Il lui souvient lui souvient
Qu’en terre sainte est allé tournoyer
Et son cœur est en deuil
Un écuyer tout au bout de la salle
Est arrivé, et déboucle sa malle
Belle Doëte est descendue, toute pâle
Afin d’avoir des nouvelles, bonnes ou mauvaises
Et son coeur est en deuil
Belle Doëte, à l’écuyer a demandé
Où est celui que j’ai tant aimé?
Hélas! Ne puis vous le cacher
Mon maître est mort! Au combat fut tué
Et son coeur est en deuil
|
||||
4. |
Tire l'aiguille
03:47
|
|||
Tire, tire, tire l'aiguille ma fille
Demain demain tu te marie mon amie
Tire tire tire l'aiguille ma fille
Ta robe doit être finie
Sous tes doigts naissent des fleurs
Lettres de paillettes, et de diamants
Le diadème d'oranger porte bonheur
Est entre les mains de ta maman
Laï laï laï, tire, tire l'aiguille ma fille
Laï laï laï tire, tire l’aiguille mon amie
Ta chambre est couverte de petits bouts de soie
Le chat sur le tapis s'en donne à coeur joie
Près du feu qui danse, le fauteuil se balance
Et berce ton père endormi
Ta maman sans dire mot
Achève de plier ton trousseau
Ton papa saura demain, après le bal
Qu’un mariage coûte bien du mal
La lumière de la lampe fume et chancelle
Tes yeux se couvrent d'un rideau de dentelles
Ne les laisse pas se fatiguer mon amie
Demain, il faut être jolie
Et quand l'orgue chantera
Lorsqu'enfin tu lui prendras le bras
Puissent des millions d'étoiles au fil des heures
Semer votre route de bonheur
|
||||
5. |
Cloches-impros
00:30
|
|||
6. |
Soeur fileuse
03:37
|
|||
Soeur fileuse
Soeur relieuse
Soeur tisserande
Soeur marchande
Soeur de métier
Soeur alliée
Sainte artisane
Ayez pitié
Ah ces brodeuses, ces habiles dentellières
Aux mains expertes font apparaître
Des roses, des grappes des vignes en soie
Des épis d’or et des orfrois
Tisseranderie d’où est sortie
La catalogne du pays
De la tavelle et du galon
Des cordons d’aube et des rubans
Toile pour les ch’mises et puis les nappes
Les essuis-mains aussi les draps
Du monastère des Augustines
Aux p’tites Soeurs grises de Montréal
Pour ces nonettes du Canada
De jarretières elles n’en font pas
Pour c’qui est des ceintures fléchées
Rien que les mains pas de métier
Avec les doigts on fait tressage
Mouvement appris chez les sauvages
Puis raffiné à l’Assomption
Pour les bourgeois comme de raison
Soeur lingère
Soeur robière
Soeur couturière
Soeur dépensière
Soeur lavandière
Soeur teinturière
Sainte artisane
Ayez pitié
Dorure, argenture, carnation
Pour statuaire de profession
Des dents de loup à brunir l’or
Secrets anciens, patience d’ange
Mère de Brésoles fut pharmacienne
Puisant dans la flore laurentienne
Les potions de cette religieuse
Étaient quasi miraculeuses
Une ciergerie pour les chandelles
La tête du boeuf aussi de l’âne
Cierges pascals, les p’tites bougies
L’enfant-Jésus et les bouquets
Un mot sur la savonnerie
Savon fait de lard et de beurre
Ces provisions des britanniques
Pour l’Hôtel-Dieu furent bénéfiques
Soeur doreuse
Soeur graveuse
Soeur ingénieuse
Soeur sculpteuse
Soeur ébéniste
Soeur alchimiste
Saintes artisanes
Ayez pitié
Ces dames au courage sans fin
Ont tissé notre histoire de leurs deux mains
|
||||
7. |
Charmante Sylvie
01:11
|
|||
8. |
Cil a qui je suis amie
01:40
|
|||
Celui dont je suis l’amie est cointe et gaie
Pour s’amour, serai jolie tant com vivrai
L’amour m’a en sa baillie
Qui me tient jeune jolie
Veuil aimer sans félonie autant que sais
Ne sais si c’est bonne envie mais j’aimerai
Moult me plait sa courtoisie
Jamais un jour de sa vie
Ne pensa a vilainie, Ccela je sais
Soit puni qui m’en chastie car l’aimerai
Joie d’amour cré jalousie
Laides gens du mal en die
Bien sais qu’en perdrai la vie si s’amour n’ai
Dieu qu’aucun ne m’enchastie el amour ai
|
||||
9. |
Cloches-impros
00:14
|
|||
10. |
La chanson des ti-bas
03:55
|
|||
Le nombre de mailles pour faire des bas
Ça dépend d’la laine que t’as
72, 24 par broche
3 broches, le compte est là
2 à l’endroit, une à l’envers
Prends tes 4 broches et continues
2 pis 1 pis 2 pis 1 pis…
Au bout d’un pouce c’est tout uni
Tu continues comme ça et pis t’allonges ton bas
C’est ma mère qui m’a montré ça
Pour faire ton talon t’as une pièce à tricoter
Les mailles de ta jambe t’en prends la moitié
36 sur une broche tu tricotes tout uni
Chaque première de rang pas de tricoti
J’passe elle j’tricote elle, j’passe elle j’tricote elle
J’passe elle, j’passe et j’tricote l’autre
Pour former ton talon c’est pas vraiment compliqué
Les mailles du talon t’en prends la moitié
J’en ai 36, j’en tricote 18 j’en rajoute 3 pis 2 ensembles
J’dévire et compte
À raplisser comme ça 2 là, là, pis là
Ton talon va être formé c’est pas moi qui l’a inventé
Passe ta laine là, une à l’envers
Tu tricotes elle, tu tricotes l’autre et l’autre pas
Tu r’lèves des mailles le long d’la jambe
Qund t’es rendu l’autre bord
Tu r’lèves des mailles de l’autre côté
Et continues à tricoter
Tous par la main
Une à l’endroit, une à l’envers
Et pis deux ensembles
Swing la suivante et en foulant!
Encore une fois!
Changez d’côté vous vous êtes trompés
Au bout du rang tu demandes à m’man
Domino on va avoir chaud!
Si t’as plus de mailles qu’au début
Quand t’arrives dans les coins
T’en tricotes deux ensembles mais seulement aux deux tours
Tricoti et tricota 2 par ici et 2 par là
Oui mais pas là
Pour former ton pied dessour uni, dessus côtelé
T’en tricotes une pour vrai et pis 2 ensembles
Au bout du rang 2 autres ensembles
Pis la dernière
Quand t’es rendu tout proche d’ici
T’en enlèves à tous les tours
Quand t’es rendu à raplisser c’est tout uni
Tricoti tricota et v’la un bas
Tricotin tricoti et c’est fini
Et quand on a bien tricoté on a plus qu’à turluter…
|
||||
11. |
Les grands chemins
01:37
|
|||
12. |
||||
Me voilà mal amanchée j’un bouton su’l bout du nez
Quand je viens pour regarder j’vous dis que ça m’fait loucher
J’vous assure c’est bien souffrant ça m’fait faire du mauvais sang
J’me suis fait un bon onguent y’a guéri dans pas grand temps
Pis j’en ai un su’l’bout d’la langue qui m’empêche de turluter
Pis ça me fait bégay gay gay gay bégay gay gay gay bégayer
J’ai un clou su’l nerf du cou qui est aussi grand qu’un trente sous
J’en ai un sur le menton qui est aussi gros qu’un citron
J’en ai un autre su’l bord d’l’oreille qui m’sert de pendant d’oreille
J’vous assure qu’i’ ternissent pas sont garantis 14 carats
J’ai d’la misère à marcher j’ai une mordure en d’sour du pied
Quand je mets mes beaux souliers j’vous assure ça m’fait boiter
J’ai fait ça l’été passé quand j’ai été au Saguenay
C’est en m’en allant baigner une écrevisse m’a pincé l’pied
Y’a des fois j’ai l’rhumatisme et d’autres fois j’ai la pituite
Quand je mange d’la soupe aux pois j’ai des brûlements d’estomac
Pour guérir mon mal de rein j’mange des crêpes de sarrazin
Si ça continue comme ça I’vont chanter mon Libera
Si v’s êtes comme ça mes amis ça veut dire qu’vous êtes mal pris
J’ai un conseil à vous donner vous êtes mieux d’vous faire soigner
Avant que ça aille trop loin allez voir le médecin
Quand on attend trop longtemps ça finit par un enterrement
|
||||
13. |
La fermeture éclair
02:25
|
|||
Aux années du régime français
Les femmes savaient porter le corset
Les femmes savaient porter le corset
Sans manche, allant jusqu’à la taille
Comme sous-vêtement chemise jusqu’aux jarrets
Puis le jupon, tablier et bonnet
Au XVIIIe les robes flottantes
Jupes drapées par dessus des paniers
Jupes drapées par dessus des paniers
Taille fine et d’énormes hanches
On recouvrait les dos de manteaux
Une jolie traîne complétait le tableau
La bicyclette fut révolution
On inventa la jupe-pantalon
On inventa la jupe-pantalon
Culotte courte aux genoux froncée
Elle se porte aussi avec des jambières
Mais on ne parle pas de fermeture Éclair
L’automobile fut révolution
Plus de corset, de jupe longue et chignon
On porte plutôt les jupes aux genoux
Les chandails échancrés à manches courtes
Pour les coiffures c’est l’ère des mises-en-plis
Le petit chapeau-cloche et le bibi
Puis arrive la fermeture Éclair
Qui ouvre et ferme petites dents de fer
Qui ouvre et ferme des petits crocs
Et cela fit l’tour de la terre
C’est plus commode que le boutonnage
Mais un peu moins rapide que le velcro
|
||||
14. |
Cloches-impros
00:12
|
|||
15. |
La fileuse à la rose
02:51
|
|||
Un matin m’y suis levé-e (bis)
C’est pour cueillir la rose pourpré-e
Refrain : J’enfile l’aiguille et je couds et je maille et je coupe et je taille je fais mes boutons je file ma quenouille en gardant mes moutons en gardant mes moutons
En chemin je l’ai perdu-e (bis)
C’est le meunier qui l’a trouvé-e
Refrain
Au meunier qui l’a trouvé-e (bis)
Ah rendez-moi ma rose pourpré-e
Refrain
Je ne peux pas vous la rendre (bis)
Elle est si douce et si parfumé-e
Refrain
|
||||
16. |
Cloches-impros
00:31
|
|||
17. |
La biaiseuse
04:13
|
|||
Dans les grandes maisons d'couture
Y en a qui sont trottins
Ou bien vendeuses et par nature
Y en a qui sont mannequins
Y en a qui font des corsages
D'autres qui font des surjets
Moi mesdames messieurs mon ouvrage
C'est d'faire les robes en biais
Pour bien biaiser une robe, ma foi
Y en a pas deux pas deux comme moi
Je suis biaiseuse chez Paquin
Je biaise du soir au matin
Les veillées c'était mon bonheur
J'suis pas pour la journée d'huit heures
Et le travail de nuit ne m'fait pas peur
Je suis biaiseuse chez Paquin
Pour mon métier j'ai le béguin
Quand mes parents m'voient pas rentrer
Y disent : "Y a pas à s'inquiéter
Elle est encore en train d'biaiser"
Quand j'entrai dans la partie
C'fut une révolution
Dès l'commencement je m'suis sentie
Une très grande vocation
La première fois comme d'usage
Y eut du tirage un peu
Mais quand j'eus perdu mon tirage
Je m'y mis avec feu
A mon métier je prenais goût
J'voulais biaiser un peu partout
Je suis biaiseuse chez Paquin
Je travaille hors du magasin
J'emporte de l'ouvrage quand il faut
Je biaise en voiture en auto
Une fois même j'ai biaisé dans l'métro
Avec ardeur avec entrain
Mais l'docteur qu'est v'nu l'autre matin
M'a ordonné des tas d'sirop
M'a dit qu'il fallait prendre du r'pos
Ben... Il a trouvé que j'biaisais trop
Je vais m'installer bien vite
Me marier, quel bonheur !
Avec un jeune homme plein d'mérite
Qui est ouvrier plisseur
Pour nous installer à l'aise
Comme nous n'avons pas l'sou
Je biaiserai d'abord sur une chaise
Et lui plissera tout doux
L'principal c'est qu'y ait pas d'retard
Qu'on dise pas que je biaise en canard
Je suis biaiseuse chez Paquin
Mon homme plissera dans l'magasin
C'est ça qui s'ra gentil ma foi
On fera tout l'ouvrage chez moi
En s'entraidant comme chacun le doit
Avec ardeur avec entrain
Nous nous partagerons l'turbin
Afin de n'pas nous esquinter
Sitôt qu'j'aurai fini d'biaiser
C'est lui qui s'mettra à plisser
|
||||
18. |
Les poches de sucre
00:53
|
|||
19. |
Hip-Hop Grand-Maman
03:28
|
|||
Hip hop grand-maman dis-moi dont comment
Comment tu t’y prends?
Dans ton temps on cousait on brodait
P’tits et gros ouvrages les mains travaillaient
On brodait le fil, on filait la laine
La laine des montons de ma tante Hélène
Dans ton temps on savait tout ça
Aujourd’hui c’est juste du made in China
Hip hop tante Thérèse
Avec deux aiguilles t’es donc bien à l’aise
Dans ton temps on était capable
De boucher des trous de coudre des boutons
De mettre bout-à-bout des morceaux d’tissu
Pour les courtepointes des lits d’la maison
Dans ton temps on savait tout ça
Aujurd’hui c’est juste du made in India
Hip hop chère Memé
Avec ta navette t’as donc du métier
Dans ton temps on teignait on r’prisait
On savait tailler on savait tricoter
On savait habiller de la tête aux pieds
Les p’tits et les grands de la maisonnée
Dans ton temps on savait tout ça
Aujourd’hui c’est juste du made in Coréa
Hip hop des Grands-mères,
Des Fermières nous en sommes bien fières
La récu vous l’avez vécue
Bien avant que nous mettons le mot dessus
Tricote, détricote
Rac’mode, passe à l’autre
Ramasse, ramanche
Rapièce, ertaille
Ernipe, dézipe zipe zipe zip’
Découpe, découds et pis v’là l’bout!
Dans vot’temps temps tout l’monde faisait ça
Aujourd’hui c’est juste du made in Indonésia
Pourquoi payer ton jeans plus cher
Tes p’tites culottes et ta brassière
Économise su’l portefeuille
Et pense donc pas à tes aieules
Pense pas à ceux qui font faillite
Leu trous dans les bas viennent pas des mites
Ils viennent du fait qu’tout l’monde fait ça
Qu’tout l’monde achète made in China
Mais y faut pas s’décourager
L’épingle du jeu faut la tirer
La solution tu sais c’que c’est
Faut qu’on soit tricoté serré
Au d’sus en d’sous tous par la main
On foule ensemble jusqu’au matin
Salue l’voisin swing la voisine
Aux quatre coins présente, revient
La chaîne des dames, un cotillon
Une p’tite promenade et puis rentrons à la maison
Dans ton temps grand-maman on savait tisser
Remettons l’ouvrage cent fois su’l’métier!
Mais y’a ces femmes, y’a ces femmes
Hommage à ces femmes qui trament leur fil d’âme
À ces artistes qui tissent, qui mixent
Qui réinventent le textile ou qui avec toute leur passion poursuivent
La tradition
|
Liette Remon Québec
LIETTE REMON, originaire de Petit-Pabos sur le côté sud de la péninsule gaspésienne et fille de violoneux, oscille avec bonheur entre tradition, renaissance, moyen-âge et musique expérimentale. Elle est récipiendaire en 2010 du prix Innovation/Tradition qui vise particulièrement à souligner l’innovation et l’originalité dans la présentation publique d’une pratique culturelle. ... more
Streaming and Download help
If you like Le Coquillage histoires de femmes à l'ouvrage, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp